C'était une journée des plus calmes à la Soul Society. La tranquillité était de mise, et aucun incident fâcheux n'avait été à déplorer lors des derniers jours qui avaient passer. Les jeunes recrues s'entrainaient dur pour leurs examens, les shinigamis aguerris vaquaient à différentes occupations et les capitaines s'occupaient de leurs nombreuses paperasses... Enfin, uniquement ceux qui étaient assez assidus dans leur travail pour le faire! Ainsi, le capitaine de la 6éme division remplissait feuilles sur feuilles, sans lever le nez vers les majestueux cerisiers qui venaient de fleurir devant son bureau. De temps en temps, l'un de ses subordonnés venait lui apporter de nouvelles piles de feuilles avant de s'éclipser tout aussi rapidement qu'il était venu, de peur de déranger son capitaine. Ne ronchonnant pas sous le travail qu'il voyait affluer à une vitesse vertigineuse, le chef des Kuchiki ne leva pas le pinceau de son ouvrage avant le milieu de l'après-midi. Reposant enfin son instrument sur son support, refermant la bouteille d'encre de chine qui lui avait permis d'écrire, le shinigami se laissa allez contre le dossier de son siège, l'air pensif, le regard perdu dans les pétales de ses cerisiers.
Soupirant doucement, le regard du grand brun s'arrêta quelques instants sur le pilonne de l'Hogyoku que l'on pouvait timidement voir pointer entre les arbres fruitiers de son jardin. Restant encore quelques longues minutes assit sur son siège, il se leva finalement avec la placidité qui lui était connue avant de sortir de son bureau. Saluant d'un geste de tête les rares shinigamis qu'il croisait sur son passage, le capitaine se dirigea vers la colline du Hogyoku: paradis de calme et de tranquillité vu que rien ne s'y passait habituellement.
Arrivant sur cette dite colline, Kuchiki Byakuya s'assit contre un arbre, à l'ombre de ce dernier, protégeant sa peau blanche des rayons du soleil qu'il trouvait assez mordant. Contemplant d'un air calme et presque mélancolique le ciel et la danse des nuages, il sentait, petit à petit, s'insinuer en lui un sentiment de bien-être allié à une légère somnolence.